mercredi 22 février 2017

171*


Encore une fois, j'ai trouvé l'inspiration sur le blog de Noémi. J'ai envie d'écrire, sur ma vie de famille, l'éducation de mes enfants, partager des réflexions sur l'évolution du monde, mais pfuit... cela me demanderait bien des efforts. Et comme j'ai envie d'une pause en écoutant le podcast de samedi dernier de "Sur les épaules de Darwin", je me fais un petit "Mes irremplaçables".

LE PLAT QUE J'AI TOUJOURS ENVIE DE MANGER
Des toasts pain-avocat-bacon. C'est vraiment mon assiette-doudou. Avec une petite sauce aillée. C'est absolument délicieux.

LE GATEAU, LE BONBON QUI ME FAIT TOUJOURS FLANCHER
La tarte aux pommes. C'est mon gâteau préf' de préf', un genre d'étalon aussi pour évaluer une pâtisserie. Par pâtisserie j'entends la boulangerie pâtisserie des familles, celle où l'on s'arrête après la messe le dimanche matin;-) Quant aux bonbons, j'adore les sucettes rondes et plates, avec un motif en son centre et dont le tour est décoré d'un sucre coloré. Mon père nous en ramenait petits, quant il allait chercher le pain. Et j'en achète à mes garçons lorsque j'en retrouve.

LA BOISSON QUI M'EUPHORISE
Le champagne. Le rhum me rend agressive, et le vin blanc me donne mal à la tête.

LE PARFUM QUE J'AIME LE PLUS
J'adore Fleur d'oranger de Serge Lutens, mais je n'arrive pas à le porter. J'en pschitte sur un foulard ou une écharpe. Mon parfum de peau, c'est Trésor de Lancôme. Le parfum de mes 16 ans.

LE VETEMENT QUE JE NE JETTERAI JAMAIS
Je ne jette pas mes vêtements. Je les donne ou confie les plus abîmés à une recyclerie. Depuis mon Grand Tri de 2014, j'essaie de porter mes vêtements jusqu'à l'usure. Ceci dit, la pièce qui a le plus de valeur dans ma garde-robe est un foulard Hermès, offert par mon mari. J'espère le transmettre un jour;-)

LE BIJOU QUE JE TRANSMETTRAI A MES ENFANTS
Je porte toujours sur moi mes bijoux précieux (précieux dans le sens où j'ai pour eux un profond attachement, et que j'ai une trouille bleue de les perdre...): mon alliance, une chaîne en or avec ma médaille de baptême, ma gourmette de baptême à laquelle mes parents ont rajouté des mailles pour ma maîtrise. Il y a aussi une paire de perles que je portais le jour de mon mariage. Mais ce que je transmettrais, c'est le bracelet en jade, qui me vient de ma mère et qu'elle s'est offert au Japon.

LE LIVRE QUI M'A MARQUEE
C'est impossible à dire. J'ai lu tous les jours de ma vie depuis que je sais lire. J'ai été transportée par des dizaines d'auteurs. Je me souviens des classiques de mon adolescence (de Zola à Stephen King), de la découverte de la littérature anglo-saxonne avec Nikki Gemmel et Nancy Huston lors de mes jeunes années d'adulte, et des mes lectures noires et nordiques de cette dernières décennies. Et puis, si, celui qui me vient à l'esprit, c'est "La promesse de l'aube" de Romain Gary. Mais il y en aurait tellement d'autres...

LA PROMENADE QUI FAIT DU BIEN
Marcher seule, dans une grande ville, avec mon appareil photo.

LA CHANSON DONT J'AI HONTE MAIS QUE J'ADORE
L'été dernier, on a acheté aux enfants une compil' Gulli. Pendant toutes les vacances j'ai braillé De mes propres ailes avec Olivier Dion.

LA MELODIE QUI ME DONNE DU COURAGE
Wake up d'Arcade Fire, à égalité avec Space Oddity de Bowie. Et puis, dans un autre genre, Can't stop the feeling de Justin Timberlake. Je rattache ces chansons à des super chouettes moments de ma vie.

LA DETESTATION QUI NE CHANGERA JAMAIS
L'injustice. Dans ces cas-là, je perds tout sang froid. J'ai 10 ans.

LE HEROS D'ENFANCE QUI M'A FAIT REVER
Alice, bien sûr. Natty Gann dans le film éponyme. La bande des Goonies. Et puis Indiana Jones.

LE ROMAN QUE JE RELIS REGULIEREMENT
Je ne relis jamais de roman. Il y a trop d'histoires à découvrir! Par contre, cela m'arrive avec les essais, ou les BD, où une seconde lecture permet d'apprécier davantage les planches.

L'ETE DONT JE ME SOUVIENDRAI TOUJOURS
C'est l'été qui a suivi mes premiers mois de salariat. J'avais quitté mon petit ami. J'habitais encore chez mes parents mais je savais que j'allais me mettre en quête d'un chez moi. Je venais de m'acheter une voiture (une Clio bleue marine). Je sortais avec mes copines, j'avais un sentiment de liberté incroyable.

LE REFUGE OU RIEN NE PEUT M'ARRIVER
N'importe où avec mon mari et mes enfants en bonne santé, à l'abri du froid et de la faim.

L'ODEUR QUE J'AIME
Celle de mon mari quand je me blottis dans ses bras, celle de mes enfants que je niche mon nez dans leur cou.

XO.

dimanche 19 février 2017

170*




Le retour est terrible, mon Dieu! J'avais complètement oublié le fonctionnement de l'interface de Blogger, et puis en plus il fallait que je mette mes dossiers photos en ordre... Plein de temps perdu, quoi.


Deux jours, que j'y pense, à cet article; deux jours qu'il me trotte dans la tête. Il va être rédigé comme le précédent, un peu façon miscellanées. Mais en fait, aujourd'hui, ce que j'ai surtout envie de vous livrer, ce sont les dernières réflexions sur le fonctionnement de ma garde-robe.

J'ai arrêté d'acheter de la presse féminine. En réalité, je n'achète plus que le Flow à sa date de parution. J'ai arrêté d'aller sur les blogs. Le seul que je continue de lire régulièrement est celui d'Hélène Legastelois. Et j'ai complétement arrêté d'acheter du maquillage. Ça, ce sont les grands changement dans mon fonctionnement de consommatrice, parce que oui, mes lectures induisaient un comportement consommateur.

Aujourd'hui, il n'y a plus qu'Instagram qui pourrait encore être prescripteur.

Mais voilà, j'ai dis STOP. 

(Bon, je ne vais pas vous résumer presque deux ans de réflexions sur ce billet, alors peut-être que mon raisonnement va vous paraître super court, mais tant pis -_-)

Encore une fois, la fille que je fus il y a maintenant quinze ans est revenue me rendre visite. Je me suis souvenue de celle que j'étais avant les influenceurs. Je me suis souvenue que je portais ce que j'avais envie de porter sans forcément avoir besoin de le valider par un visuel sur Internet ou sur Instagram.

...cet hiver, je me suis rachetée des Doc Martens bleu canard, en seconde main. Et je les ai portées chaque jour avec plaisir. Elles étaient parfaites les jours de froid rigoureux, ou lorsque j'avais besoin d'une tenue doudou.

...depuis deux ans, je porte pratiquement chaque jour un gilet sans manches en fourrure (vraie ou fausse). Quant il fait bien froid, un bon gros gilet des familles vient compléter ma panoplie.

... j'adore porter des shorts en hiver. L'année dernière, j'ai trouvé dans mon supermarché des collants en polaire. Je les porte avec mes low boots noires, et c'est un peu ma version d'une tenue habillée.

...je ne veut plus m'interdire de porter des leggings. Je n'aime pas les robes. Et en été, c'est un vrai calvaire d'en porter. Du coup, j'aime bien, en été, porter des tuniques, ou des robes un peu courtes avec des leggings en dessous. Je ne sens extrêmement bien, et ça change des tenues que j'ai l'habitude de porter.

Alors voilà, j'en ai assez de vouloir toujours valider les envies que j'ai de m'habiller. J'habite une petite ville des Côtes d'Armor, ce qui est important pour moi, c'est d'être bien dans mes vêtements.


J'ai aussi appris, au fil des mois, à me détacher des comptes Instagram qui avaient tendance à faire jaillir des envies (Ooh, une paire de sneakers, Ooh, un jean Sézane...) Ce que j'avais connu avec les blogs étaient en train doucement mais surement de glisser sur mon IG.

J'ai vraiment essayé, ces derniers mois, de resserrer mes centres d'intérets pour orienter toute mon énergie vers ce qui en valait la peine. Ma famille, ma maison, mon boulot, et mon bien-être. Les premiers postes s'étant sérieusement stabilisés ces derniers mois, j'ai envie à présent de me recentrer sur moi-même. C'est sans doute ce qui m'amène ici aujourd'hui;-)

Alors oui, j'ai envie de prendre un peu d'indépendance.  Je voudrais me laver les yeux, et me refaire une virginité stylistique. N'acheter QUE ce qui me fait envie, QUE ce que j'ai le vrai désir de porter. 

Waou.

Bon, ça suffira pour aujourd'hui. J'espère revenir très vite, avec plus de rigueur.

Xoxo.