vendredi 29 novembre 2013

30*


ou la revanche du bootcut remisé dans une malle.

Nous sommes en plein rebondissement. Quarante-huit heures après avoir jeté l'opprobre sur un de mes jeans favoris, je me suis retrouvée à aller le repêcher après une fulgurance vestimentaire.

Je me suis rappelée combien ce jean allait bien avec mes bottes à talon, mes Chéries reçues à Noël l'an passé, combien il me faisait la cuisse fine et ajoutait un peu de girly touch dans mon style. J'ai été au comble du bonheur quand je me suis rappelée des jolies associations avec mon manteau rouge, et combien ce sera chouette quand ce duo va rencontrer mon caban promis par le Père-Noël.

Je suis ravie.

Xoxo.

Note : je possède tous les vêtements que je propose dans ces montages. Bon, alors ce ne sont pas exactement ces modèles-là. Parfois je trouve, parfois je fais chou blanc. Mes vêtements sont parfois "vieux" (deux, trois saisons, voir plus), souvent de marque inconnue, mais je fais en sorte que ce soit le plus fidèle possible. Pas de marque, donc, ce qui compte, c'est l'esprit;-).

jeudi 28 novembre 2013

29*

Ne porter que ce que l'on aime ou que ce qui vous va vous fait gagner du temps, de l'énergie, de la place et last but not least, de la confiance en soi.

C'est impardonnable, je ne retrouve la source...

Le week-end dernier, j'ai encore fais du vide dans mon dressing. Ce fut riche d'enseignement. J'ai commencer ma matinée par un #ootd sur Instagram, persuadée que la tenue dégainée n'allait pas me poser de problème : bootcut, tee blanc, cachemire noir col V, trop petit pour G. pour cause de passage accidentel dans le sèche-linge, Paraboot. Dès que j'ai achevé d'enfiler la tenue, j'ai su qu'il y aurait un problème. Le pull tombait mal, n'allait pas avec le jean. Et comble de l'inconfort, aucune veste d'hiver n'allait avec le jean.

J'ai alors pris conscience d'une première chose. Depuis 2007, j'ai acheté ou me suis fait offrir un vêtement d'hiver tous les ans : parka Esprit (revendue depuis), parka EspritDeCorps, parka nearly black Comptoir des Cotonniers, manteau en laine bouillie La Fée Maraboutée acheté à une copine, parka kaki CDC (mais sur Ebay), manteau rouge London Tradition. J'ai toujours un duffle-coat noir à chevrons acheté pour des noisettes (Sur La Redoute) en 2005, je l'adore, il est confortable et je le porte un peu tous les hivers. Je me suis rendue compte que la plus grande partie de ma garde-robe d'hiver ne va qu'avec ma parka kaki et mon manteau rouge. Pour le reste, et bien c'est

"super avec une robe"
"nickel quand il pleut"
"chouette avec des bottes à talon"
"impeccable si je sors"
...
bref, pas du tout des choix cohérents. Et ça m'a sauté aux yeux quand j'ai cherché une veste à me mettre pour sortir samedi matin. Déjà pas super à l'aise dans ma tenue, je me suis dis que quelque chose clochait; j'ai tout de suite identifié le jean. Le bootcut, c'est super avec mes Converses à la demie-saison (alors que ne peux pas porter de slim avec des Converses). C'est super aussi en été avec mes spartiates Doc Martens. Mais ma silhouette est atroce avec ce pull, et il ne va avec aucune parka. Je l'ai donc supprimé de ma capsule d'hiver, et je n'ai conservé que trois pantalons : deux slims, un noir et un brut, et un bootcut en velours marron. Une jupe en denim, deux robes en cachemire et une paire de leggings plus tard, j'ai pu ne garder que trois vestes d'hiver : la parka kaki CDC, le manteau rouge à la sublime doublure tartan, et mon duffle-coat so easy. Les trois autres pièces ont rejoint mon trench dans la boîte des indésirables, un genre de purgatoire en attendant que je les cède.

Remiser UNE PAIRE de jeans m'a permis de rafraîchir ma garde-robe de manière incroyable. Du coup, certains tops ont également pris le chemin de la boîte de mi-saison. Et je me suis rendue compte que ce pull, non, décidément, ça ne le faisait pas. Je l'ai rangé en attendant que mon fils aîné puisse le mettre. Puis je me suis changée. Pour une tenue où tout matchait avec tout. Et je me sentais bien mieux, j'ai eu du plaisir à enfiler mon manteau pour sortir.

J'ai donc retiré de mes cintres et de mes étagères ce que j'avais sorti mais pas porté l'année dernière (deux jupes), ce que j'avais acheté l'année dernière mais que je n'avais pas envie de porter (un gilet en lainage), et puis d'autres choses trop justes ou qui ne tombaient pas bien. J'ai terminé par les chaussures, pour ne conserver que mes bottes cavalières, les Kickers Credo et les bottines Aigle.

Le premier bénéfice que j'en ai tiré, c'est que la patère à vestes de la maison ne croule plus sous les vêtements. Il y a mon manteau et ma parka. La Barbour y est à poste fixe, une tempête est vite arrivée. Le second, c'est que je n'ai plus d'essayage à faire pour choisir mon "pardessus", je n'ai plus besoin de monter et descendre, pour abandonner trois ou quatre veste sur mon lit et finalement partir dépitée et insatisfaite. J'ai aussi fait le tri dans les écharpes, foulards et snood : j'ai gardé une écharpe noire en jersey bord au point mousse, assez légère, et une écharpe multicolore toute douce, offerte par ma belle-mère en pleine grossesse pathologique. J'ai donc gagné du temps, de la place et de l'énergie.

Je sens que mes goûts se resserrent. J'ai entamé, sur mon carnet moleskine-journal intime qui n'en n'est plus vraiment un, une liste de ce que j'aime, vraiment, en matière de vêtements, couleurs, matières, accessoires. Cette liste commence par

"J'aime le noir, le bleu, le gris. Mais j'aime aussi le blanc, et le rouge"

Laissez-moi la peaufiner un peu, c'est un exercice que j'adore, et un jour je vous la soumettrai.

Xoxo.

mardi 26 novembre 2013

27*

(Source : Dead Fleurette)

J'ai toujours aimé les fringues et les accessoires. M'habiller à toujours été un plaisir, choisir ses vêtements et les assortir ont toujours été une occupation d'esprit. J'ai rapidement su ce qui m'allait, ce que je devais éviter, bien que cela ne m'ait pas permis d'éviter quelques drames ou errements. Je piochais mon inspiration dans la rue, dans les magazines, au cinéma.
L'avènement d'Internet a été une catastrophe dans ma vie. La fréquentation des blogs a provoqué un comportement d'acheteuse compulsive. Vêtements, cosmétiques, loisirs, tout est passé. J'ai moi-même ouvert un blog, un peu fourre-tout, vie de famille, vie perso, dépenses à exposer. Une blogroll longue comme la Bible, des envies tous les jours, à chaque nouveau clic.

Puis j'ai fais une promesse à mon mari. Et j'ai décidé de réfléchir sur une rationalisation de ma garde-robe au cours de l'été 2012. Lassée, écœurée de mes orgies dépensières qui m'étourdissaient sans fin depuis ma première grossesse, je me suis lancée le défi du Projet 333*. J'ai adoré ça. J'ai eu le sentiment de m'amuser, de jouer, exactement comme lorsque j'étais enfant.

Je pouvais passer du temps à penser à mes "trucs", mais il fallait que ça devienne un vrai mode de vie, rationnel et stylé. Je n'ai pas eu besoin de me forcer beaucoup. Après tout, je crois que c'est en moi, je crois que ce type de comportement réfléchi et parcimonieux m'a été inculqué par ma mère depuis mon enfance.

Comme le Net regorgeait de blogueuses dépensières et/ou sponsorisées, je me demandais s'il existait aussi des filles qui partageaient un peu ma vision des choses. J'ai cliqué, et j'ai trouvé.

Je suis d'abord tombée chez Marie. Marie, elle fait toujours partie des "safe clic", des liens sans danger de navigation parce que je sais que je ne vais faire QUE lire, chez elle; elle ne va pas me donner envie de dépenser, et c'est cool. Mais surtout Marie elle m'a fait découvrir Dead Fleurette. C'est bien, là-bas, et en plus on peut tout lire grâce à la traduction de Google. Moi, je ne m'en prive pas, d'ailleurs, je remonte même toutes ses archives. Et puis tout récemment, j'observe la démarche de Charlotte, parce que je suis curieuse de voir comment ça va évoluer.

Je me sens bien ici, j'ai vraiment envie d'y consigner mes réflexions sur toutes ces choses qui m'ont possédée, et me possède encore un peu. Personne dans mon entourage proche ne connaît ce petit coin de toile, du coup, je me libère un peu.

Xoxo.

dimanche 24 novembre 2013

26*

Chez elle, Charlotte poursuit sa réflexion sur la rationalisation de son dressing en s'intéressant au cas des pulls. Alors moi, forte de ma grande science du tri et des choix, je partage ma modeste expérience.


Avant tout, pas question pour moi de ne pas avoir de pulls dans mon dressing. J'habite en Bretagne nord, et je travaille en milieu hostile (c'est-à-dire mal chauffé et mal isolé). Et lorsque j'ai froid, je suis très très malheureuse. Voici donc ma petite sélection. Ah oui, avant de commencer, je ne possède pas encore tous ces pulls. J'envisage juste d'en acheter un par an.

1♥le pull Skye de Boden. 50% laine, 30% nylon, 5% alpaga. Je n'ai jamais été déçue des produits Boden, et j'aime bien la coupe toute simple du produit. Je tenterai volontiers.
2♥un pull en cachemire col V gris perle. Bon alors le mien, c'est un cachemire Tex qui entame son troisième hiver. Quand on connait les réseaux de fabrication de la grande distrib', il vaut mieux acheter ailleurs, mais tant qu'il ne se perce pas, je ne vais pas en acheter un autre. La prochaine fois, j'irai chez Hector et Lola, Moodbyme voir Eric Bompard si j'ai plein de sous.
3♥LE pull Marylin de Gérard Darel.100% laine. D'accord, il faut aimer le pull irlandais, mais avouez qu'il est parfait. L'année dernière, j'avais cramé tout mon budget fringue quand le Grand Hiver est arrivé, alors je n'ai pu que me rabattre sur un dupe mais tout à fait acceptable, un pull La Fée Maraboutée à 50 euros en solde (que vous verrez en photo quand je vous présenterai ma capsule d'hiver, ne soyez pas si impatients...).
4♥LE pull marin Armor Lux. 100% laine mérinos, tricoté serré. Alors c'est peut-être parce que je suis bretonne qu'il est sur ma Wish List depuis des années. En tout cas, lui c'est pour cet hiver.

Dessous, je porte au choix un sous-pull ou une chemise en denim, voir un sous-vêtement technique en cas de grand froid. Avec ça, je peux enfiler ma parka ou mon manteau sans être engoncée,  et je peux les fermer. Je déteste être mal à l'aise dans mes vêtements.

Le 5♥, c'est un bonus. Une superbe veste comme j'en rêve. J'en cherche une comme ça depuis deux ans, elle apparaît régulièrement sur mon Tumblr. Celle-là, c'est une Yves Saint Laurent, à 795 euros. Inabordable, quoi ! Mais tellement belle...

Xo.

jeudi 21 novembre 2013

25*

C'est un lien adressé par mon mari, je ne peux que vous enjoindre de le lire... Après, le reste vous appartient;-)

mercredi 20 novembre 2013

24*

(J'ai écrit ça il y a un an. Je le poste à nouveau parce que le tatouage se concrétise de plus en plus. J'ai le dessin et le tatoueur, et je suis dans le bon mood. J'aimerais bien faire ça cet hiver...)

Dans la vie, il y a des choses qui font TERRIBLEMENT envie, même si on sait qu'elles ne sont pas pour nous. Souvent d'ailleurs, ces choses, c'est ce petit truc en plus qui caractérisent les gens chez qui on les admire. Moi, j'ai quatre envies.


La frange façon Charlotte Gainsbourg. Bon, tout en elle me plaît, mais cette coupe de cheveux, j'en rêvé. J'ai donné de ça il y cinq ans. J'ai eu envie de pleurer tout un hiver, et après j'étais abonnée aux petites pinces noires et bandeau. Le pire, c'est que j'ai envie de recommencer. Les cheveux, ça repousse.

La coupe garçonne de Jean Seberg. Voir même le blond qui va avec. Là aussi, j'ai déjà donné, mais côté repousse, faut être super motivée, et G. n'est pas du tout d'accord. Je ne dis pas que pour ma retraite, je ne m'offrirait pas ce changement radical assorti d'un blond cendré, façon Judi Dench. Trop classe.

L'eye-liner pour un oeil-de-biche. Maintes fois essayé, maintes fois foiré. Je trouve l'effet terrible, mais sur moi je ressemble à Minnie pas fraîche. Mais je ne désespère pas de maîtriser le tracé parfait.


Et le plus lourd pour la fin. Le tatouage intégral sur un bras. Ça, ça me fait vraiment envie, mais on est plus dans le domaine du fantasme. Les cheveux repoussent, le coup de patte pour l'eye-liner, ça s'apprend, mais le tatouage...

Finalement, ce qui me plaît le plus dans tout ça, c'est la perspective des possibles ;-))

lundi 18 novembre 2013

23*


J'ai plein de projets pour l'été prochain : cinq kilos de moins, un nouveau tatouage, un ombré hair et...

une nouvelle paire de sandales.

Je SAIS déjà que ce sera celles-là : les Saltwater sandals, version noire.

Maintenant, vu le temps que je passe sur le Net à essayer de mettre la main sur une paire à ma pointure, je ne sais pas si j'en porterai un jour.

Amazon.com ne livre pas en France, ici non plus (je les ai contactés), je n'ai plus qu'à espérer que ce site ou encore celui-là fassent le plein avant la belle saison.

Sinon, je n'aurais plus qu'à crier ma frustration. Je ne lâche rien.

Xo.

dimanche 17 novembre 2013

22*


Laissez-moi vous raconter...

J'ai quitté le boulot vendredi soir sans avoir vidé mon sac, et toutes les tensions du vendredi m'ont accompagné tout le week-end. J'y pensais encore en écoutant mes enfants tentant de capter mon attention alors que je leur répondais d'un "Ah oui!?" distrait qui ne les trompe plus depuis bien longtemps.

J'ai enchaîné sur un samedi RDV pédiatre-coiffeur pour les deux.

Et puis aujourd'hui, le pompon. L'école des garçons a organisé un Marché de Noël. J'aurais pu faire comme si rien du tout, parce que voilà, quoi, je lutte depuis la Toussaint pour retarder le moment de se mettre dans l'esprit de Noël et que j'aimerais cultiver un peu de retenue, mais voilà, j'avais coché la case dans le cahier de liaison la case "apportera un gâteau". Le tour a été vite fait, les garçons ont pu prendre dans les tirelires une pièce de un euro qui a permis d'augmenter la collec' de cartes Pokémon, et pour ma part j'ai acheté deux décorations en tissu à une petite main maman d'élève. Cependant, difficile après de rester en dehors du champ de Noël "Et le sapin, Maman???"

Puis, à la maison, alors qu'ils s'échangeaient déjà leurs cartes, le pfou caractéristique du brûleur m'indiquait que nous tombions en panne de gaz. Nous sommes dimanche, il est une heure. J'aurais pu proposer les crêpes, mais déjà leur clameur retentissait et ils plébiscitaient les beignets de poulets avec leurs frites.  Lorsque nous avons regagné la maison, une heure plus tard, l'odeur de friture remplissait l'habitacle de la voiture, je faisais le compte de la nourriture avalée (presque rien), des calories ingurgitées(démentielles) et des sous dépensés(trop comparativement). Et c'est sans compter la culpabilité que je ressens à chaque fois que je vais dans ces établissements. Cela m'a attristée.

A présent, ils dorment tous les deux. La maison est calme, propre, et j'en profite pour me recentrer. J'espère chasser définitivement tensions et insatisfactions afin de gagner en disponibilité d'esprit.

Xo.

samedi 16 novembre 2013

21*


Depuis lundi, nous regardons la nouvelle série de Canal, Tunnel (en différé voyez-vous, parce que quand même, la meilleure invention pour les parents c'est quand même la télé à la demande. Moui, ça et la contraception).

NAN MAIS VOUS Z'AVEZ VU CE CABAN DE DINGO QUE CLEMENCE POESY NOUS MET SOUS LE NEZ !!!

Le caban, c'est ma quête de la saison. Je pense même que ce sera mon cadeau de Noëlanniversaire 2013-2014. Alors, ça y est, je suis en chasse. Dans ma ville, il y a une maison qui s'appelle Dalmard Marine et qui propose des duffle-coats, manteaux et cabans de fabrication française. Je pensais faire mon choix chez eux, ou alors chez Armor Lux,  mais je suis aussi tombée sur cet article-ci :


Caban Le Mont Saint Michel
100% laine, en plus, ce qui ne gâche rien.

Mais je voudrais quand même bien avoir le pedigree de celui de Clémence... Vous avez vu, elle le porte avec une veste à col mouton dessous. ROo, et puis son perfecto, aussi...

mercredi 13 novembre 2013

20*


J'ai pas mal réfléchi, après la lecture de ce billet de Garance Doré. En particulier sur ses deux phrases:

"C'est un boulot énorme d'être parfaite"
et
"j'adore avoir la sensation d'être nickel".

Du coup, je me suis interrogée sur ce que c'est d'être, pour moi, "parfaite" et/ou "nickel".

Pour moi, être parfaite, c'est avoir un corps mince et souple et en bonne santé, un beau teint, une bonne coupe de cheveux qui met en valeur la matière et la couleur, naturelle, des mains et des dents soignées.
Ce n'est-évidemment-que ma perception personnelle de la perfection. Elle est d'ailleurs, selon moi, déclinable au masculin.

Et c'est ce à quoi je veille consciencieusement, avec une attention de plus en plus aigüe les années passant.

Il n'y a que la pratique assidue et régulière du sport qui me permet de contrôler mes écarts alimentaires et limiter les conséquences sur ma silhouette. Je me suis un peu arrondie et ramollie les années passant, et je sais que je suis à trois kilos de mon poids de forme, et à cinq de mon poids de libération. Du coup, quand la balance devient vraiment très désagréable, je contrôle mon alimentation.

En ce moment, avec la poussée d'acné que je traverse, le contrôle alimentaire est une question de survie. J'espère retrouver mon teint clair et une ligne plus fine les mois prochains.

J'aime quand mes cheveux ont une matière souple et un tombé parfait dès le réveil. Les soins que je leur prodigue depuis un an portent leurs fruits. Je vais trois à quatre fois par an chez le coiffeur, et je fais désormais mes colorations végétales à la maison. J'adore le rendu sur mes cheveux, et surtout, surtout la manière dont elles vieillissent : pas d'effet racines, j'ai l'impression d'avoir des cheveux au naturel.

Mes mains sont vraiment le point noir de ma relation avec mon corps. Mais je sais que tout peut aller mieux. Crème Abricot de Dior et sérum blanchisseur, et je retrouve des mains que je peux à nouveau agiter devant les yeux des autres.

Après, le reste, pfuit...

Évidemment, il y a l'hygiène élémentaire : se doucher, se gommer (quand j'y pense), se crémer. Ah si, j'ai découvert une crème extraordinaire il y a quelques semaines, Akérat d'Avène, que j'utilise pour faire disparaître -avec efficacité- les callosités de mes genoux qui me complexent depuis des années. Rien sur mes pieds ni mes orteils si ce n'est le lait corporel. Je m'épile à la cire une fois par mois. Je déteste me raser, j'ai horreur de la sensation du poil qui repousse, je me sens sale. En dehors de ça, je ne vais jamais chez l'esthéticienne. Je décolore le duvet de mon visage tous les quinze jours, dans mon bain, après avoir épilé  mes aisselles à la cire.

Je vais régulièrement chez le médecin, deux fois par an (plus si besoin) chez le dentiste, idem chez la gynéco et je compte instaurer un suivi annuel chez le dermato.

Au quotidien, je choisis soigneusement les vêtements que je porte : matière, tombé, comment ils "matchent" les uns avec les autres. Je ne me maquille pas tous les jours, mais je me parfume légèrement, j'ajoute des boucles d'oreilles, un joli foulard ou un sautoir fleuri.

Je ne veux pas que cela me donne trop de travail, d'être parfaite. Mais je ne veux pas être parfaite en fait, je veux juste être... soignée. C'est une marque de respect vis-à-vis des autres. Lorsque j'accueille les familles, le matin, je leur offre mon plus beau sourire. Je veux être agréable, à leurs yeux. C'est pour ça que d'ailleurs, en ce moment, je suis tellement mortifiée par mes boutons. Ils blessent celle dont je construis l'image.

Mais bon.  Comme pour l'instant, je n'y peux rien, c'est juste une blessure narcissique. Et ce soir, au dîner, je posais sur mon mari et mes enfants un regard plein de tendresse, parce qu'avec les patchs Yves Rocher sur le visage, et le foulard cachant l'emplâtre de boue recouvrant mes cheveux, je n'avais rien d'une princesse, mais tout de Baba Yaga;-).

Xoxo.

mardi 12 novembre 2013

19*


J'aime bien avoir la tête couverte. En fait, j'aime les chapeaux. Et celui-là c'est mon couvre-chef fétiche. Je le porte d'octobre à avril, prétextant que je déteste avoir les cheveux mouillés pour pouvoir l'arborer dès la moindre averse.

Je tiens énormément à ce béret. C'est un cadeau de ma soeur bien-aimée, pour mon anniversaire il y a deux ans. Il est en cachemire, et à l'intérieur il y a une étiquette Eric Bompard. Il fait parti de ces choses irremplaçables.

Xoxo.

lundi 11 novembre 2013

18*



Ces derniers jours, j'ai relevé trois citations qui ont eu une résonance particulière pour moi.

Glamour : 
"Les femmes sont toujours trop habillées, mais jamais assez élégantes." Coco Chanel.

Ecolo :
 "Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été péché alors on saura que l'argent ne se mange pas." Géronimo.

Punk :
"Buy less, buy well." Vivienne Westwood.

Xoxo.

dimanche 10 novembre 2013

17*

Depuis un an, un fléau empoisonne ma vie.
J'ai de l'acné.
Je recommence à avoir de l'acné.


J'ai souffert de cette affection de la fin de mon CM2 à la Terminale. Ça a pourri mon adolescence. Chaque lever était une inquiétude teintée de souffrance, qu'allais-je découvrir devant mon miroir? J'espérais juste que chaque lendemain serait moins pire que le précédent. Évidemment, ces années collège et lycée furent cataclysmiques côté découverte de ma féminité et vie sociale. Au lycée, je ne prenais même plus la parole en classe de peur que les autres posent leur regard sur moi.

L'année du Bac, enfin, ma mère pris conscience de la calamité qui m'affligeait, et je fus traitée au Roaccutane.

Grande victoire. La peau de mon visage était parcheminée de sécheresse, mais je redécouvrait mes traits. Grosses éruptions inflammatoires et points noirs disparaissaient, et je reprenais confiance en moi. Je parlais, échangeais avec des camarades, je testais de nouvelles combinaisons vestimentaires, j'allais bien.


Et puis l'année dernière, ils sont revenus. Principalement sur le menton, en grappes rouges et douloureuses et très voyantes. Là où j'habite, on n'accède pas à un dermato avant un an. Alors j'ai confié ma peau au généraliste. La question a été réglée avec un changement de pilule. Temporairement. Au printemps dernier, ils ont réapparu. Cet été, j'ai eu un traitement d'antibiotiques oraux. Ça a fonctionné, mais là  mon médecin a décidé de diminuer de moitié la dose. Depuis quinze jours, c'est l'horreur. Pas un matin sans que je me réveille avec ce pincement si caractéristique dans le bas du visage.

Aujourd'hui j'ai eu envie de pleurer. J'ai senti mes boutons (désolée) gonfler au fur et à mesure de la journée. Je savais qu'à 17h j'avais une réunion, j'aurais voulu me faire disparaître sous mon snood. On ne s'arrête pas, hein, pour poussée d'acné? Dommage...

Je ne me maquille pas quand j'ai des boutons. J'ai horreur de ça. Je trouve cela encore plus dégoutant que les boutons eux-mêmes. Et puis je ne trouve pas ça très hygiénique, non plus. Alors, je choisis soigneusement mes vêtements. Je porte des boucles d'oreilles, des foulards. Je ne me parfume pas, j'essaye d'être clean, quoi.

Mercredi j'ai à nouveau rendez-vous chez mon généraliste. Et je vais consulter un dermato. Pour voir.

Pour l'instant, j'ai une routine soin au parfum d'Avène. Je fais attention à ce que je mange. Dur dur de s'imaginer dans la peau d'une princesse ces temps-ci...

samedi 9 novembre 2013

16*

Je me suis rendue compte que durant cette presque décennie (mon Dieu!?) de compulsion, il est néanmoins demeuré des invariants. Ces derniers sont mes Beauty Heroes. De modestes produits qui traversent les années et les modes, et que j'ai racheté au bout du compte presque tous les ans.


Alors comme vous le voyez, on n'est pas dans du so glamourous, mais plutôt dans du basique réconfortant, vers lequel on peut se tourner, même en cas de grande disette économique. C'est d'ailleurs sa très grande accessibilité qui rend le Beauty Heroe si sympathique.

1♥ Le déodorant original Dove. J'aime son parfum, certes, mais ce que j'aime surtout c'est qu'il m'évite de me prendre la tête devant la pléthore de déodorants offerte par les rayons de supermarchés.
2♥ La crème Hydrance d'Avène. Je la décline version peau acnéique en ce moment...
3♥ L'Eau dynamisante de Clarins. Parce qu'avec l'arrivée de mes bébés, moi, l'accro à Trésor de Lancôme, n'a plus rien supporté, execpté cette célébrissime eau de soin. Et en plus, on peut la porter toute l'année;-)
4♥ Ils sont supers, non, ces Labellos teintés?
5♥ Cette crème est géniale. GE-NIALE. Elle répare le bout de mes doigts systématiquement. Elle me permet de me faire des mains toutes neuves.
6♥ Lorsque mes cheveux étaient un peu plus longs, c'était le seul produit coiffant que j'utilisais. J'adore son odeur, elle me rappelle mes sorties de jeune femme.
7♥ Avec sa copine Numéro Six, il est le partenaire idéale des mains finies sans vernis. Lorsque mes ongles poussent, c'est ainsi, "au naturel" que je préfère mes mains. C'est THE produit à acheter genre "si je perdais tout..."

Il y en a peut-être d'autres. Mais ceux-làme sont venus tout de suite à l'esprit.

Xoxo.

vendredi 8 novembre 2013

15*

 
Ce billet arrivera en décalé, programmé sans doute. Un billet un peu à part. Peut-être d'ailleurs qu'il ne sera pas publié du tout.

Aujourd'hui, je suis sur mon lieu de travail, seule. Deux fois par mois (moi, tiens lapsus) je m'autorise ce petit "décrochage". Je viens pour avancer dans mon travail, certes, mais je viens aussi pour profiter de ce silence et de cette solitude. J'arrive tranquillement, j'ai pris mon temps. Je me fais couler un café, que je sirote tranquillement en faisant un petit tour de Toile. Puis j'écris, avant de me mettre sérieusement au travail. Pour profiter de cette journée sans culpabilité, il faut qu'elle soit productive, bien entendu.

Aujourd'hui, c'est devant mon écran que j'écris. Et j'ai envie de consigner ce qui me traverse et/ou m'habite depuis quelques jours.

La semaine dernière, j'ai voulu profiter du Code Promo de Sephora à -25% en effectuant une commande sur leur site. Totalement pulsionnelle, ne répondant à aucun besoin, j'ai commandé un conditioner Bumble and Bumble et un rouge à lèvres Sisheido, pour à peu près 44 euros frais de port inclus. La livraison a du retard, j'ignore ce qui se passe, et cela m'a agacée. Puis je me suis rendue compte que finalement, je n'avais plus envie de cette commande. Que j'étais dans le cas d'un achat compulsif, et qu'il serait bon de retourner ces produits. Après, c'est sûr, il y a toujours les frais engagés pour le retour, puis l'incertitude du remboursement, mais je crois encore que cela vaut mieux qu'une dépense engagée impulsivement pour des cosmétiques qui font doublons - en plus- dans ma salle de bain.

Depuis ma dernière visite, le médecin a diminué ma dose d'antibiotiques qui traite mon acné. Les boutons sont de retour. Enfin, j'en ai toujours quelques uns qui fleurissent sur mon menton, et ma peau est très vilaine, pores dilatés et teint brouillé. Je n'ai plus envie de me maquiller, j'ai envie de me planquer derrière mes lunettes, et m'enfouir dans un snood le matin. Je sais que dans ce cas, je n'ai plus qu'à acheter un tube d'émulsion matifiante, et d'attendre que ça se passe.

Mes cheveux poussent. Ce carré un peu long n'est pas la longueur que je préfère, mais les soins coiffants que je leur apporte me permettent de supporter ma tête le matin. Il n'y a plus qu'à attendre, je le sais.

Dans "L'art de la simplicité", Dominique Loreau écrivait comme mantra "Je n'ai pas besoin de nouveau vêtements, j'ai besoin d'être plus mince". Je ne cours pas après la minceur à tout prix, je ne suis pas ronde, même si je sais que je retirerais une certaine satisfaction de perdre ces kilos gagnés à la faveur de mon "trentenariat". Parfois, j'aime me persuader que mon quotidien serait plus léger si je récupérais l'image de cette jeune femme de trente ans que j'étais jadis (oh, il y a juste huit ans...), plus mince, plus tonique, aux cheveux longs, et qui ne s'embarrassait ni des fringues, ni des cosmétos. Oui, j'aimais ça, mais sans démesure. J'étais à l'aise dans mon corps et bien dans mes cheveux.

Je souhaite retrouver la cohérence de celle que j'étais avant. Avant ma titularisation, avant mon mariage, avant mon déménagement, avant mes grossesses.

Ooh, mais, QU LIS-JE??? Titularisation, mariage, maison, grossesse... tout ça sont bien les signes de l'entrée dans une vie d'adulte responsable???

Oui, sans doute. Mais aujourd'hui, je me sens en paix. Bon, d'accord, pas totalement. Plutôt en reconstruction. Et je sais que j'ai toutes les clés pour commencer un nouveau chapitre de ma vie. Et je compte m'y employer avec rigueur et constance, pour ne rien perdre ni ne rien gâcher de ce qui reste à venir.

Xoxo.

Note : la photo est celle d'une carte de l'illustratrice Gaëlle Boissonnard. J'adore son univers, et j'en ai toute une collection qui date de ma seconde grossesse. Je les garde, ou je les donne lors d'occasions particulières. Elles vont et viennent, au grée de mes pensées, de mes souhaits ou de mes remerciements.

jeudi 7 novembre 2013

14*

Comme beaucoup d'autres choses, j'ai découvert -très- sur le tard les produits coiffants et autres conditioners. A vrai dire, j'ai même acheté mon premier sèche-cheveux il y a deux ans, c'est vous avouer mon niveau de culture capillaire.

Sèche-cheveux de compèt', brosse coiffante et produits coiffants ont changé ma vie. Non mais vraiment, je pèse mes mots. Tout a commencé lorsque j'ai coupé mes cheveux, en 2011. Bon, avant, c'est vrai, j'avais les cheveux longs, je leur offrais un masque quand vraiment ils étaient trop indisciplinés, et puis sinon un bon Kérastase qui me coûtait un bras, et hop, tout ça séchait joyeusement le temps de faire mes prép', le soir au coin du feu.

Mais ça c'était avant. Avant mon coming out des cheveux au naturel en 2012, et avant l'arrivée dans mon placard de salle de bain du Curls Rock et du Woolshake. Bon, les puristes m'avanceront que c'est un peu contradictoire d'utiliser une base lavante hyper-bio pour se tartiner les cheveux avec le dernier cri en matière d'innovation capillaire chimique, mais voilà, c'est comme ça. Et puis je n'arrive même plus à me souvenir comment c'était ma vie avant. Donc, présentation des anges gardiens de mes cheveux:


Voici les produits qui constitue ma routine cheveux depuis bientôt un an. Je reviendrai sur le shampoing lorsque je l'aurai terminé, attardons-nous plutôt sur les autres produits.

Le Curls Rock de TIGI Catwalk est un gel qui vous densifie le cheveux. Avec lui, je ne suis plus jamais mal coiffée, ou toujours mal coiffée, ce qui me convient parfaitement de toutes les manières. Le matin, je me passe les doigts dans les cheveux, je glisse une mèche derrière l'oreille et c'est parti. Ce gel transforme vos cheveux en une matière parfaitement domptable mais un peu folle, et cela se bonifie les jours passant. Il donne du volume, amplifie et maintient les ondulations, j'ai vraiment le sentiment que c'est un produit crée pour MES cheveux. A  côté vous avez le Curvaceous de Redken, qui m'a été vendu comme le Curl Refiner de la même marque, alors que pas du tout, non non, ce n'est pas du tout le même produit reconditionné rebaptisé. Prend-moi pour un jambon, tiens. On est sur le même genre de produit que le Curls Rock, mais je trouve que le Redken apporte brillance et gainage en plus. Les deux sont tops, et se valent. Et le Woolshake, bah, c'est THE Woolshake de Redken. Le gel des cheveux court àmi-longs, je dirais. On ne sais pas trop à quoi il sert, mais quand il est là il change tout.

Je me demande comment j'ai pu faire sans, et j'ai très très hâte de voir comment cela va évoluer avec ma pousse.

mercredi 6 novembre 2013

13*

Le projet 333, c'est une expérience de rationalisation de mes achats que j'expérimente depuis l'été 2012. On trouve très facilement sur le Net les explications de cette expérience, pour ma part je ne vous retrace pas mon cheminement personnel, je fais court. C'est un fil conducteur dans l'organisation de ma garde-robe, mais aussi dans le renouvellement de mes achats cosméto. Et depuis ce mois de juillet où j'ai décidé de reprendre en main la vie de mes porte-manteaux et de mes étagères de salle de bain, j'ai toujours gardé à l'esprit ses principes fondateurs.

Alors bon, pour que cela fonctionne sans trop de contraintes (parce que je le sais, si ça me rend malheureuse, je n'aurai plus de plaisir à jouer;-) ben oui quoi, qu'est-ce que vous croyez, JE JOUE!!!), j'ai procédé à quelques adaptations...
  • D'abord, j'ai retiré des fameux 33 tout ce que j'appelle "le linge de peau". J'aime beaucoup porter des débardeurs sous mes T-shirts, et des combinaisons sous mes robes (c'est horrible, CA FAIT MÉMÉ!). J'en ai tout une pile, que je porte été comme hiver. Je considère ça comme de la lingerie, Hors Sujet donc.
  • 3 mois, chez moi, ça veut rien dire. Exemple de découpage des saisons pour l'année qui s'achève : de janvier à avril, la caillance = hiver/d'avril à début juillet, un genre de demi-saison hybride qu'on peut appeler print'automne, caractérisée par le vent,la pluie et le froid/de juillet à fin septembre canicule qui va en s'adoucissant sur la fin, mais parsemée de journées pourries/depuis début octobre, automne doux mais pluvieux. Choisir donc 33 pièces pour 3 mois, ça ne veut rien dire. Je me fais donc mon propre découpage temporel, qui peut aller de huit semaines à six mois. Y'a plus d'saisons, ma bonne dame.
  • et puis il y a des pièces trans-saisonnières. J'invente des mots, MOA. Exemple de cette petite robe blanche achetée aux soldes d'été, et que je porte avec autant de plaisir les jambes bien à l'abri derrière mon collant opaque. Même chose pour les marinières. Je les aime tellement que j'hésite entre les ramasser pour les retrouver avec plaisir, ou bien les porter toute l'année. Grrr dilemne.
Voici donc ma capsule temporelle de l'automne (qui peut s'achever la semaine prochaine comme se prolonger encore un mois):


Pour plus de fun, j'ai numéroté les petites cases pour pouvoir indiquer l'année de l'achat, car un des buts du projet 333 est de réutiliser des pièces d'une année sur l'autre.
1♥soldes printemps 2013/2♥2012 et 2012/3♥2013/4♥2010/5♥soldes printemps 2013/6♥2011? je crois.../7♥2009/8♥2013/9♥ Anniversaire 2011 Cadeau!/10♥2012/11♥printemps et automne 2013/12♥soldes hiver 2011/13♥soldes été 2013/14♥2012/15♥vintage! aucune idée, je l'ai depuis des années/16♥2013/17♥2012/18♥2013 (Promod, j'espère qu'il vieillira mieux que son copain le 27...)/19♥2010/20♥soldes hiver 2013/21♥2010/22♥2010/23♥2012/24♥2009/25♥Anniversaire 2013 Cadeau!/26♥2011/27♥2012 Gilet Promod en fin de vie. M'étonnerait qu'on le revoit par ici/28♥collants Bleu Forêt noir à motifs hiver hiver2013 et H&M noir automne 2013/29♥2013/30♥2012.

J'vous dis, j'aime bien m'amuser;-)

mardi 5 novembre 2013

12*

Si j'adore les fringues, les chaussures, les accessoires, le maquillage, bref, les trucs de filles, la dépense la plus minimale dans mon budget est celle accordée au sac à main. Depuis que j'en porte (pfuit, la fac?), j'ai toujours privilégié la solidité, la simplicité et la logeabilité (ça se dit, ça, pour un sac?). J'ai toujours eu un faible pour la besace, et j'ai très vite repéré le potentiel des sacs Longchamp. Pour mes 28 ans, j'ai eu avec mes parents une très belle besace de la marque, portée épaule, dans un tissu toile de tapisserie très "vintage". Je le porte encore pour sortir, ce sac est très peu abîmé. Pour l'été, j'ai un pliage porté main petit format, qui ne craint rien. Et le reste du temps, j'alterne entre une besace Pliage bleu turquoise , et un sac marron porté travers de chez Esprit.

Mais cette année, j'ai grandis. Et j'ai de plus en plus envie d'un beau sac. D'un sac indémodable, chic et reconnaissable, qui accompagnerait aussi bien mes tenues quotidiennes que les sorties des week-ends. Alors j'ai surfé, alimenté mon Tumblr et mes tableaux sur Pinterest, et j'ai arrêté mon choix sur...


Bon, en fait ça fait un bout qu'il me plaît, ce sac. Ma copine Béa ne va pas me contredire. Cependant, jusqu'à présent, soit je me trouvais trop jeune, soit je le trouvais trop cher, ou alors il ne matchait pas encore avec ma garde-robe.

Alors je crois qu'à présent, le temps est venu. Ce qui serait vraiment bien, c'est qu'on puisse faire des essais avec des sacs à main. On le loue le temps d'une semaine, pour voir si ça colle, ou d'une soirée, histoire de la ramener (genre avec un sac Chanel, on s'en fout qu'il soit un peu usé...). Mais bon, ce service n'existe pas, alors il va falloir faire le grand saut. Pas grave, je me sens prête, j'ai grandis (et Noël et mon anniversaire approchent à grands pas, hihihi).


Dans l'idéal, je vivrais avec deux sacs. Parce que oui, en fait, j'ai toujours un sac porté travers, et un panier ou un cabas pour mettre mon bazar perso pro et/ou celui de mon mari et de mes enfants. Et là, encore une fois, visite au pays des merveilles...


Cette année, j'ai découvert l'univers des Tote bags, ces immenses cabas destinés à transporter la vie d'une femme avec chic et simplicité. Mes préférés ont cette couleur magique qu'on appelle "cognac". Ces trois illustrations, pêchée au fil des mes visites sur le Web, ont été trouvées chez Miss James, Coline, et sur Tumblr.

Voilà, c'est mon combo-sac parfait;-)

lundi 4 novembre 2013

11*

Inutile d'attendre le mois de janvier pour vous dévoiler mes coups de coeurs cosméto de l'année, puisque j'ai déjà mon quota pour 2013... En effet, depuis l'année dernière,  j'essaie de brimer mes envies de maquillage en imposant un produit par saison. Il faut que ce soit une vraie innovation, qu'il n'y ait pas d'équivalence dans ma boîte Dexter, et que je prenne un vrai plaisir à l'utiliser.



Pour chasser la grisaille de l'hiver, j'ai profité d'un chèque-cadeau Sephora reçu pour mon anniversaire pour m'offrir le blush Coralista de Benefit. Très célèbre, très pigmenté, ce blush demande un peu de temps avant d'être apprivoisé. Je l'utilise avec parcimonie, mais il permet de réveiller efficacement ma tête de cadavre pour sortir le soir.
Lorsque sont arrivés les beaux jours, j'ai succombé au merveilleux Beige de Chanel. Mon vrai produit coup de coeur de cette année. Une texture extraordinaire qui vous fait un teint sublime de naturel, un parfum de violette sensationnel, je l'ai utilisé non stop d'avril à octobre. Je viens juste de le remplacer par le Dior Nude Tan.
Au cours de l'été Beauty Success m'a envoyé son chèque "récompense", qui m'a permis de découvrir les rouge à lèvres de  YSL. J'ai jeté mon dévolu sur ce Volupté Sheer Candy, très brillant, et très gourmand, au packaging sublime.
Et puis, l'automne venu, j'ai été totalement déraisonnable. Non, non, mes ongles n'ont pas encore la longueur suffisante pour que je me fasse une Essie manicure. J'ai juste eu envie de m'offrir le vernis chouchou de Kate Middleton (pardon, de la duchesse de Cambridge) pour me motiver à arrêter de me ronger les ongles : je vous présente le Allure, d'Essie. Sisisi, je vais bien. Mais si, je vous le jure.

Bon, ben maintenant, il ne me reste plus qu'à attendre l'hiver prochain. AAaannnnnnn, c'est long!!!

dimanche 3 novembre 2013

10*

Par quel post allais-je revenir... Voilà ce qui me trottait au bout des doigts à mesure que l'envie revenait.

Sur les produits cosméto-beauté de fou-dingos que j'ai découvert et essayé depuis ces derniers mois?

Sur ma passion toute neuve pour les boucles d'oreilles en laine bouillie ou en ivoire végétal?

Sur mes ongles que je ne parviens pas à laisser pousser?

Sur mes cheveux auxquels je tente de ne pas faire subir le même sort que les sus-nommés?

Bref, comme vous le voyez, en deux mois et demi, les sujets s'accumulent. Je ne vous noierai pas sous des carrés d'Instagram qui ne ferait que résumer assez misérablement d'ailleurs mes considérations et réflexions, donc je compte reprendre très sérieusement le fil avec vous.

Alors, TA-DAM, premier sujet :

♥mes toutes nouvelles chaussures (coeurs, coeurs, petites fleurs, gentils oiseaux et musique cucul)♥

 
 
Depuis que j'ai entrepris de rationaliser mes dépenses et d'optimiser mon dressing, chaque achat devient une expérience de plaisir intense. Je planifie le budget, et je pars à la chasse. Et lorsque je repère ma proie, je pense que quelque chose  se déclenche dans mon cerveau reptilien, et je crois sincèrement que dans ces moments-là je dois ressembler à une lionne chopant une petite antilope par le cou.

Bon, pour être honnête, ces bottines n'ont rien d'une paire d'antilopes. A vrai dire, je n'avais même pas prévu d'acheter des bottes pour cette  saison. J'avais plutôt l'intention de garder mes sous, façon fourmi, pour m'offrir une paire de Sorel lorsque la bise viendra. Mais voilà. Adriana de Spartoo m'a harcelée de mails pendant deux jours consécutifs (niveau de résistance de la meuf = DEUX JOURS = pitié), et j'ai fini par voir ces petites merveilles de la collec' de l'an passé me faire de l'oeil. Le temps de dresser une revue des tenues que je pourrais exploiter pour aller avec, d'évaluer leur potentiel de "chaussures de week-end" (déf. : paire de chaussures confortables et touchy qui ont la politesse d'aller avec au moins trois tenues, dont une pour sortir), et pis ben voilà, j'ai cliqué.

J'ai gémis de plaisir en ouvrant la boîte, et roucoulé de bonheur en les portant. Elles sont tellement moi que c'est pas Kickers qu'il y a écrit dessus, mais Gaëlle. Merci, Monsieur Kickers. Les années passent, et vous continuer à me donner du bonheur saison après saison.

Note : 85%  de la production de Kickers semble provenir d'Asie, alors que l'on pourrait s'attendre à une production européenne pour une paire de chaussures à 120 euros en moyenne. Un site belge fait mention d'un atelier bruxellois, mais ça m'étonnerait qu'il couvre l'ensemble de la production. J'ai aussi -et assez souvent- trouvé des avis négatifs portant sur des semelles qui se décollent (?!) ou des lanières qui lâchent assez rapidement après l'achat. La marque ne semble plus pouvoir revendiquer cette solidité transgénérationnelle qui a fait sa réputation. Pour ma part, nous sommes des fans inconditionnels de la marque aux pastilles rouge et verte. Et à ce jour, je n'ai jamais connu de déconvenues;-).