mercredi 13 novembre 2013

20*


J'ai pas mal réfléchi, après la lecture de ce billet de Garance Doré. En particulier sur ses deux phrases:

"C'est un boulot énorme d'être parfaite"
et
"j'adore avoir la sensation d'être nickel".

Du coup, je me suis interrogée sur ce que c'est d'être, pour moi, "parfaite" et/ou "nickel".

Pour moi, être parfaite, c'est avoir un corps mince et souple et en bonne santé, un beau teint, une bonne coupe de cheveux qui met en valeur la matière et la couleur, naturelle, des mains et des dents soignées.
Ce n'est-évidemment-que ma perception personnelle de la perfection. Elle est d'ailleurs, selon moi, déclinable au masculin.

Et c'est ce à quoi je veille consciencieusement, avec une attention de plus en plus aigüe les années passant.

Il n'y a que la pratique assidue et régulière du sport qui me permet de contrôler mes écarts alimentaires et limiter les conséquences sur ma silhouette. Je me suis un peu arrondie et ramollie les années passant, et je sais que je suis à trois kilos de mon poids de forme, et à cinq de mon poids de libération. Du coup, quand la balance devient vraiment très désagréable, je contrôle mon alimentation.

En ce moment, avec la poussée d'acné que je traverse, le contrôle alimentaire est une question de survie. J'espère retrouver mon teint clair et une ligne plus fine les mois prochains.

J'aime quand mes cheveux ont une matière souple et un tombé parfait dès le réveil. Les soins que je leur prodigue depuis un an portent leurs fruits. Je vais trois à quatre fois par an chez le coiffeur, et je fais désormais mes colorations végétales à la maison. J'adore le rendu sur mes cheveux, et surtout, surtout la manière dont elles vieillissent : pas d'effet racines, j'ai l'impression d'avoir des cheveux au naturel.

Mes mains sont vraiment le point noir de ma relation avec mon corps. Mais je sais que tout peut aller mieux. Crème Abricot de Dior et sérum blanchisseur, et je retrouve des mains que je peux à nouveau agiter devant les yeux des autres.

Après, le reste, pfuit...

Évidemment, il y a l'hygiène élémentaire : se doucher, se gommer (quand j'y pense), se crémer. Ah si, j'ai découvert une crème extraordinaire il y a quelques semaines, Akérat d'Avène, que j'utilise pour faire disparaître -avec efficacité- les callosités de mes genoux qui me complexent depuis des années. Rien sur mes pieds ni mes orteils si ce n'est le lait corporel. Je m'épile à la cire une fois par mois. Je déteste me raser, j'ai horreur de la sensation du poil qui repousse, je me sens sale. En dehors de ça, je ne vais jamais chez l'esthéticienne. Je décolore le duvet de mon visage tous les quinze jours, dans mon bain, après avoir épilé  mes aisselles à la cire.

Je vais régulièrement chez le médecin, deux fois par an (plus si besoin) chez le dentiste, idem chez la gynéco et je compte instaurer un suivi annuel chez le dermato.

Au quotidien, je choisis soigneusement les vêtements que je porte : matière, tombé, comment ils "matchent" les uns avec les autres. Je ne me maquille pas tous les jours, mais je me parfume légèrement, j'ajoute des boucles d'oreilles, un joli foulard ou un sautoir fleuri.

Je ne veux pas que cela me donne trop de travail, d'être parfaite. Mais je ne veux pas être parfaite en fait, je veux juste être... soignée. C'est une marque de respect vis-à-vis des autres. Lorsque j'accueille les familles, le matin, je leur offre mon plus beau sourire. Je veux être agréable, à leurs yeux. C'est pour ça que d'ailleurs, en ce moment, je suis tellement mortifiée par mes boutons. Ils blessent celle dont je construis l'image.

Mais bon.  Comme pour l'instant, je n'y peux rien, c'est juste une blessure narcissique. Et ce soir, au dîner, je posais sur mon mari et mes enfants un regard plein de tendresse, parce qu'avec les patchs Yves Rocher sur le visage, et le foulard cachant l'emplâtre de boue recouvrant mes cheveux, je n'avais rien d'une princesse, mais tout de Baba Yaga;-).

Xoxo.

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