dimanche 15 juin 2014

103*

"Une règle simple : quand une envie naît soudainement, c'est qu'elle n'est pas nécessaire. Ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que chaque fois que l'on achète, on déclenche une envie d'avoir plus : on craque sur une robe, puis on veut les escarpins pour aller avec et ainsi de suite. La réflexion est la clé. Il ne faut pas hésiter à dresser une liste détaillée de ses besoins. Je ne fais du shopping que deux fois par an, j'ai donc six mois pour y réfléchir !"

Béa Johnson (auteur du livre "Zéro déchet" et du blog Zero Waste Home) dans le magazine "Be".

Cette citation, extraite de cet article de L'armoire essentielle, a eu une résonance particulière pour moi. Ici en effet, il y a quelques jours, je me plaignais d'être régulièrement assaillie d'envies. Ça peut être une par jour, parfois plusieurs par jour, mais souvent, en toute honnêteté, tous les jours. Ces envies sont pulsionnelles (c'est peut-être un pléonasme, ce que j'écris, en fait), elles émergent après un tour de Net, après un tour en ville, après avoir vu quelqu'un, après un caprice de la météo, ou alors, plus pervers encore, après avoir associer des vêtements auxquels il manque "quelque chose" pour finaliser la tenue. Parfois, elles s'enchaînent si vite chez moi qu'elles me donnent la nausée.

Je prends beaucoup sur moi (Pauvre Fille, hum...) J'ai diversifié mes lectures et je les ai orienté davantage vers ces expériences de consommation raisonnée et de recherche de simplicité. Je planifie mes achats. J'ai déjà réalisé les 3/5 de mes achats d'été, je réserve le reste pour les soldes, mais je sais déjà ce que je vais acheter.

Tout ça pour dire que je note depuis quelques jours, dans un carnet, les envies qui m'assaillent, et j'ai décidé de les partager sur ce blog, dans la rubrique "Envies". Juste pour voir...

Allez, ça commence aujourd'hui. Alors cette semaine, j'ai eu envie...


... d'un duffle-coat, d'une frange et d'un cardigan à passer sur mes robes. J'ai rajouté la photo d'Alexa Chung en duffle-coat me demandant si cette image n'était pas à l'origine du duffle-coat, mais je ne crois pas.

Je suis une fille à duffle-coat. Cette année, j'ai réussi à me recentrer sur mes envies, et les vêtements que j'aimais porter. Le duffle-coat c'est MA pièce. C'est le manteau que j'aime porter depuis que je suis toute petite. Étudiante, j'avais mis 600 francs dans mon premier duffle-coat. J'en ai toujours un dans mon placard, mais maintenant, j'aimerais bien en avoir un beau. C'est comme le foulard Hermès, ça viendra un jour. Le rêve de ma mère, c'était d'avoir un long manteau camel MaxMara, et je me souviens encore du jour où elle l'a acheté. La frange, ça va ça vient. Mais je crois que je me trouve trop vieille pour ça. Le cardigan, ben ça date d'hier, je ne trouvais rien qui matchait avec ma robe. Finalement, je porte un cache-coeur écru Gérard Darel qui a huit ans, et j'en suis très fière.

Tout passe. Je trouve que ça me distancie d'elles, de poser ainsi mes envies. Bon, va savoir.

Xoxo.

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