mercredi 26 juillet 2017

174*

S'il y a un domaine où j'ai bien fait progressé ma démarche de réduction de ma consommation, c'est celui de la beauté. Je ne suis plus acheteuse compulsive. Et j'ai trouvé une routine qui me convient parfaitement.

Je me lave au savon : pain au beurre de mangue de Nubian Heritage pour le corps, et savon d'Alep pour le visage les jours où je ne suis pas maquillée (soit à peu près 300 jours par an). Pour les jours avec, j'ai le démaquillant Tolérance Extrême d'Avène qui me sert aussi de nettoyant visage lorsque je mets de l'écran solaire. Comme j'ai fait n'importe quoi avec mes cheveux il y a six mois (j'ai voulu devenir blonde-__-) il a fallut que je repasse à deux tubes (shampoing et après-shampoing), et ce combo de Yves Rocher me convient. Sinon, j'essaie de trouver le shampoing le plus clean possible.

J'ai fait le choix d'une contraception chimique, parce que cela convient à mon mode de vie, et que j'ai pu ainsi faire une croix sur mes boutons. Je ne me lave pas le visage le matin : je pschitte juste de l'eau thermale d'Avène le temps de me laver les dents. Puis, je mélange quelques gouttes de sérum à ma crème de jour. C'est ma grande innovation de l'année passée : je suis passée au sérum "de vieille". Mon teint est clair, ma peau est belle, alors je continue. Comme c'est super cher, je m'en fais offrir tous les ans pour mon anniversaire, sinon, j'attends les -25% de Sephora;-). Ma crème de jour, c'est toujours chez Avène, et j'adapte sa texture en fonction de la saison et des besoins de ma peau : fluide matifiant en été, texture riche pimpée à l'huile d'avocat en hiver si besoin. Le soir, je termine par un pschit de Sérozinc. Si besoin, j'applique une noisette de crème traitante et cicatrisante sur les boutons qui peuvent parfois survenir, maudits bandits.

J'ai encore un tas de produits pour cheveux qui traînent chez moi, vestiges de mes coupes courtes et/ou de mes expérimentations douteuses... Du coup, en ce moment, c'est une crème de coiffage pour parvenir au bout du démêlage au peigne à bois, et une crème-gloss sur les pointes lors du séchage.

Et voilà un pêle-mêle de produits sans-famille, que j'utilise occasionnellement : des petits patches hyper efficaces sur les gros boutons, de la protection solaire (ça me gonfle, mais ça me gonfle!!! j'ai horreur d'en mettre, je trouve leur parfum hyper agressif, et on finit toujours par en avoir dans la bouche, et là, c'est l'horreur...), de l'Aloé Vera pour les petites irritations et coups de soleil, et un lait corporel qui me fait bien un an parce que je n'en mets pratiquement jamais. Par contre, avec les grandes chaleur du début de l'été, j'ai acheté de la lotion corporelle, et ça, c'est trop bon.

J'utilise depuis peu un déodorant Schmidt's, et cela me convient. J'ai acheté pour l'été une Verveine Citron de l'Occitane, mais sinon je ne me parfume plus depuis mes grossesses. Par contre, j'adore l'odeur de la Fleur d'Oranger de Serge Lutens au creux d'un foulard au cœur de l'hiver. Le lait de Trésor est une merveille, c'est mon parfum de peau des occasions exceptionnelles.

XOXO.

dimanche 16 juillet 2017

173*


Une semaine de vacances s'est déjà écoulée, mais curieusement, cette année, je n'ai pas ressenti cet état de grâce qui caractérise ces premiers moments. Vous savez, ces premiers jours où l'on se dit que tout est possible, et que les jours qui vont arriver seront forcément précieux, parce que tant attendu.

Je suis habitée de confusion. Dans une journée, j'oscille entre la perfection et les abîmes, sans demie mesure. Le vieux démon de la colère est revenu, et je me sens bouillonnante, pleine d'envies et prête à la dispersion.

Je sens que cet été à venir est une charnière, qu'il va y avoir certaines choses à réinventer pour avancer sans souffrance. Depuis des années j'ai construit ma vie en pleine conscience, avant même de soupçonner l'existence de ce concept. J'étais en quatrième quand je me suis promis de ne pas laisser la douleur l'emporter, et de faire le choix de la joie. Non, pas la joie. De la résistance.

Les jours que je traverse sont difficiles. Je n'identifie pas la source de cette tristesse, je ne fais que vivre avec elle. Oui, tristesse et colère sont mes compagnes, et elles mordent dur, très dur. Et ma voix et mon corps les diffusent, beaucoup trop. Mon compagnon, mes enfants, ma famille sont les témoins de cette peine, et parfois les victimes. Je me couche alors sur un oreiller de honte, en priant pour que demain ce soit différent.

Je suis une Petite Poucette perdue dans une sombre forêt de tristesse et de colère, alors je sème des petits cailloux blancs. Ceux-ci ne me font pas retrouver le chemin de la maison. Non, je pressens que je vais y rester encore un peu dans cette forêt, un peu comme dans un purgatoire. Ces petits cailloux blancs sont des moments de joie et de lumière dans mes journées : une lecture, un roll on d'huiles essentielles, une chanson, quelques mailles, un peu de rangement, une séance de yoga, quelques traits de crayons, une jolie chose. Et puis le soir, je me couche, et avant de dormir je laisse mon esprit vagabonder dans ces univers "à côté" que je me suis inventé depuis petite.

Je survis. Et pourtant, rien que d'écrire ces mots me sidère, car tant de gens dans le monde SURVIVENT effectivement. Je voudrais tarir le flux de ces pensées, de ces regrets, de ces envies, de ces reproches. Je voudrais cesser de penser pour ne juste qu'être. Là, j'ai juste envie d'écrire "Je pense donc je souffre".

Je reviendrai ici très vite, parce que je l'aime ce petit "chez moi".

Xoxo.

samedi 3 juin 2017

172*

Revenir et écrire, parce que finalement c'est super chouette.

Il y a quelques années, j'avais entamé une démarche de réduction de ma consommation.

Trois? Quatre années? plus tard, mon bilan est mitigé. J'ai certes -un peu- évolué, mais je me rends compte que mes cintres sont toujours aussi pleins et je porte encore un paquet de choses qui ne me plaise pas. J'achète toujours, ou alors je m'occupe l'esprit à trouver ce que je pourrais bien acheter. J'ai beaucoup pratiqué le retour, mais en fin de compte, je me rends compte que je commande pratiquement toutes les semaines quelque chose, et que chaque mois j'achète un truc-_-

Ce qui est incroyable, c'est que TOUT rentre dans mes {cinq}. Mais je me suis rendue compte que j'avais réussi à pervertir ce système en prenant un paquet d'avance, parfois même d'une année sur l'autre. C'est ainsi que mes {cinq} de l'été sont cochés, et que pour ceux de l'automne prochain c'est quasi plié.

J'ai drastiquement réduit mes achats de produits cosmétiques, en revue je n'achète plus que le Flow tous les deux mois, et j'emprunte à la bibliothèque de quoi lire tous les jours. Je ne vais plus chez le coiffeur que deux fois par an, et je fais l'intégralité de mes soins à la maison. Non, ce qui me pose vraiment problème, ce sont mes achats de fringues...

J'ai réussi pas trop mal à gérer mes erreurs d'achats, surtout shoesques (merci les sites de VPC et leurs conditions de retour...), mais quelques pièces me reste en travers de la gorge, et je me demande comment je vais faire pour les digérer. On en parle, du petit manteau matelassé, acheté pour la communion de Jules? Et la robe à rayures de chez Kiabi? En tunique, après un passage chez la couturière, peut-être qu'elle passerait mieux? Et les Stan Smith? (bon, celles-là, il y a des chances qu'elles finissent sur Vide dressing...), les No Name, les New Balance (n'en jetez plus, la coupe est pleine). Je termine avec les DEUX Ridley de chez Asos qui oui, sont très confortables, mais qui sont catastrophiques pour ma silhouette et mon amour propre. Je pense les garder pour faire mon jardin ou aller aux champignons.

Ça en fait quelques uns, quand même, des achats tout pourris... Et malgré un super début de saison, je me suis rendue compte qu'il avait quelques faux-amis dans mon dressing comme un slim gris qui tombe et te fait un gros bide, un ciré que tu trouves adorables sur son cintre (comme en boutique) mais que lorsque tu le portes on dirait que tu as quinze ans (et tu veux mourir comme à quinze ans) et plein, OUI PLEIN, de fringues dans lesquels je ne rentre plus parce que cette année, je n'ai pas perdu mes trois quatre kilos réglementaires du printemps

Enfin, je terminerai cette complainte en disant que ma soeur se marie cet été, et que cette chasse à la tenue qui devait être super agréable s'est transformée en obsession. J'en suis arrivée à me dire que je porterai ce que j'aurai envie une semaine avant le jour J.

J'avais juste envie de vider mon sac. Mon ego de consommatrice responsable est en berne, et je cherche un second souffle.

Xo.

mercredi 22 février 2017

171*


Encore une fois, j'ai trouvé l'inspiration sur le blog de Noémi. J'ai envie d'écrire, sur ma vie de famille, l'éducation de mes enfants, partager des réflexions sur l'évolution du monde, mais pfuit... cela me demanderait bien des efforts. Et comme j'ai envie d'une pause en écoutant le podcast de samedi dernier de "Sur les épaules de Darwin", je me fais un petit "Mes irremplaçables".

LE PLAT QUE J'AI TOUJOURS ENVIE DE MANGER
Des toasts pain-avocat-bacon. C'est vraiment mon assiette-doudou. Avec une petite sauce aillée. C'est absolument délicieux.

LE GATEAU, LE BONBON QUI ME FAIT TOUJOURS FLANCHER
La tarte aux pommes. C'est mon gâteau préf' de préf', un genre d'étalon aussi pour évaluer une pâtisserie. Par pâtisserie j'entends la boulangerie pâtisserie des familles, celle où l'on s'arrête après la messe le dimanche matin;-) Quant aux bonbons, j'adore les sucettes rondes et plates, avec un motif en son centre et dont le tour est décoré d'un sucre coloré. Mon père nous en ramenait petits, quant il allait chercher le pain. Et j'en achète à mes garçons lorsque j'en retrouve.

LA BOISSON QUI M'EUPHORISE
Le champagne. Le rhum me rend agressive, et le vin blanc me donne mal à la tête.

LE PARFUM QUE J'AIME LE PLUS
J'adore Fleur d'oranger de Serge Lutens, mais je n'arrive pas à le porter. J'en pschitte sur un foulard ou une écharpe. Mon parfum de peau, c'est Trésor de Lancôme. Le parfum de mes 16 ans.

LE VETEMENT QUE JE NE JETTERAI JAMAIS
Je ne jette pas mes vêtements. Je les donne ou confie les plus abîmés à une recyclerie. Depuis mon Grand Tri de 2014, j'essaie de porter mes vêtements jusqu'à l'usure. Ceci dit, la pièce qui a le plus de valeur dans ma garde-robe est un foulard Hermès, offert par mon mari. J'espère le transmettre un jour;-)

LE BIJOU QUE JE TRANSMETTRAI A MES ENFANTS
Je porte toujours sur moi mes bijoux précieux (précieux dans le sens où j'ai pour eux un profond attachement, et que j'ai une trouille bleue de les perdre...): mon alliance, une chaîne en or avec ma médaille de baptême, ma gourmette de baptême à laquelle mes parents ont rajouté des mailles pour ma maîtrise. Il y a aussi une paire de perles que je portais le jour de mon mariage. Mais ce que je transmettrais, c'est le bracelet en jade, qui me vient de ma mère et qu'elle s'est offert au Japon.

LE LIVRE QUI M'A MARQUEE
C'est impossible à dire. J'ai lu tous les jours de ma vie depuis que je sais lire. J'ai été transportée par des dizaines d'auteurs. Je me souviens des classiques de mon adolescence (de Zola à Stephen King), de la découverte de la littérature anglo-saxonne avec Nikki Gemmel et Nancy Huston lors de mes jeunes années d'adulte, et des mes lectures noires et nordiques de cette dernières décennies. Et puis, si, celui qui me vient à l'esprit, c'est "La promesse de l'aube" de Romain Gary. Mais il y en aurait tellement d'autres...

LA PROMENADE QUI FAIT DU BIEN
Marcher seule, dans une grande ville, avec mon appareil photo.

LA CHANSON DONT J'AI HONTE MAIS QUE J'ADORE
L'été dernier, on a acheté aux enfants une compil' Gulli. Pendant toutes les vacances j'ai braillé De mes propres ailes avec Olivier Dion.

LA MELODIE QUI ME DONNE DU COURAGE
Wake up d'Arcade Fire, à égalité avec Space Oddity de Bowie. Et puis, dans un autre genre, Can't stop the feeling de Justin Timberlake. Je rattache ces chansons à des super chouettes moments de ma vie.

LA DETESTATION QUI NE CHANGERA JAMAIS
L'injustice. Dans ces cas-là, je perds tout sang froid. J'ai 10 ans.

LE HEROS D'ENFANCE QUI M'A FAIT REVER
Alice, bien sûr. Natty Gann dans le film éponyme. La bande des Goonies. Et puis Indiana Jones.

LE ROMAN QUE JE RELIS REGULIEREMENT
Je ne relis jamais de roman. Il y a trop d'histoires à découvrir! Par contre, cela m'arrive avec les essais, ou les BD, où une seconde lecture permet d'apprécier davantage les planches.

L'ETE DONT JE ME SOUVIENDRAI TOUJOURS
C'est l'été qui a suivi mes premiers mois de salariat. J'avais quitté mon petit ami. J'habitais encore chez mes parents mais je savais que j'allais me mettre en quête d'un chez moi. Je venais de m'acheter une voiture (une Clio bleue marine). Je sortais avec mes copines, j'avais un sentiment de liberté incroyable.

LE REFUGE OU RIEN NE PEUT M'ARRIVER
N'importe où avec mon mari et mes enfants en bonne santé, à l'abri du froid et de la faim.

L'ODEUR QUE J'AIME
Celle de mon mari quand je me blottis dans ses bras, celle de mes enfants que je niche mon nez dans leur cou.

XO.

dimanche 19 février 2017

170*




Le retour est terrible, mon Dieu! J'avais complètement oublié le fonctionnement de l'interface de Blogger, et puis en plus il fallait que je mette mes dossiers photos en ordre... Plein de temps perdu, quoi.


Deux jours, que j'y pense, à cet article; deux jours qu'il me trotte dans la tête. Il va être rédigé comme le précédent, un peu façon miscellanées. Mais en fait, aujourd'hui, ce que j'ai surtout envie de vous livrer, ce sont les dernières réflexions sur le fonctionnement de ma garde-robe.

J'ai arrêté d'acheter de la presse féminine. En réalité, je n'achète plus que le Flow à sa date de parution. J'ai arrêté d'aller sur les blogs. Le seul que je continue de lire régulièrement est celui d'Hélène Legastelois. Et j'ai complétement arrêté d'acheter du maquillage. Ça, ce sont les grands changement dans mon fonctionnement de consommatrice, parce que oui, mes lectures induisaient un comportement consommateur.

Aujourd'hui, il n'y a plus qu'Instagram qui pourrait encore être prescripteur.

Mais voilà, j'ai dis STOP. 

(Bon, je ne vais pas vous résumer presque deux ans de réflexions sur ce billet, alors peut-être que mon raisonnement va vous paraître super court, mais tant pis -_-)

Encore une fois, la fille que je fus il y a maintenant quinze ans est revenue me rendre visite. Je me suis souvenue de celle que j'étais avant les influenceurs. Je me suis souvenue que je portais ce que j'avais envie de porter sans forcément avoir besoin de le valider par un visuel sur Internet ou sur Instagram.

...cet hiver, je me suis rachetée des Doc Martens bleu canard, en seconde main. Et je les ai portées chaque jour avec plaisir. Elles étaient parfaites les jours de froid rigoureux, ou lorsque j'avais besoin d'une tenue doudou.

...depuis deux ans, je porte pratiquement chaque jour un gilet sans manches en fourrure (vraie ou fausse). Quant il fait bien froid, un bon gros gilet des familles vient compléter ma panoplie.

... j'adore porter des shorts en hiver. L'année dernière, j'ai trouvé dans mon supermarché des collants en polaire. Je les porte avec mes low boots noires, et c'est un peu ma version d'une tenue habillée.

...je ne veut plus m'interdire de porter des leggings. Je n'aime pas les robes. Et en été, c'est un vrai calvaire d'en porter. Du coup, j'aime bien, en été, porter des tuniques, ou des robes un peu courtes avec des leggings en dessous. Je ne sens extrêmement bien, et ça change des tenues que j'ai l'habitude de porter.

Alors voilà, j'en ai assez de vouloir toujours valider les envies que j'ai de m'habiller. J'habite une petite ville des Côtes d'Armor, ce qui est important pour moi, c'est d'être bien dans mes vêtements.


J'ai aussi appris, au fil des mois, à me détacher des comptes Instagram qui avaient tendance à faire jaillir des envies (Ooh, une paire de sneakers, Ooh, un jean Sézane...) Ce que j'avais connu avec les blogs étaient en train doucement mais surement de glisser sur mon IG.

J'ai vraiment essayé, ces derniers mois, de resserrer mes centres d'intérets pour orienter toute mon énergie vers ce qui en valait la peine. Ma famille, ma maison, mon boulot, et mon bien-être. Les premiers postes s'étant sérieusement stabilisés ces derniers mois, j'ai envie à présent de me recentrer sur moi-même. C'est sans doute ce qui m'amène ici aujourd'hui;-)

Alors oui, j'ai envie de prendre un peu d'indépendance.  Je voudrais me laver les yeux, et me refaire une virginité stylistique. N'acheter QUE ce qui me fait envie, QUE ce que j'ai le vrai désir de porter. 

Waou.

Bon, ça suffira pour aujourd'hui. J'espère revenir très vite, avec plus de rigueur.

Xoxo.